search-form-close
PHD, une nouvelle organisation pour protéger le patrimoine algérien

PHD, une nouvelle organisation pour protéger le patrimoine algérien

Dans un contexte de polémiques récurrentes autour du patrimoine culturel algérien, une organisation pour sa protection est née.

Les attaques visant des éléments du patrimoine algérien viennent essentiellement du Maroc depuis quelques années, souvent sous la forme de contestation et de tentative d’appropriation de tous types de patrimoine, allant des plats culinaires aux costumes traditionnels en passant par les bijoux, les ornements architecturaux ou les genres musicaux.

C’est dans le but de protéger le savoir-faire ancestral algérien dans divers domaines et l’héritage historique et culturel qu’a été créée une nouvelle organisation dénommée « Protect algerian heritagedz », en abrégé PHD. L’organisation ambitionne d’apporter sa contribution à la protection et la valorisation de tout l’héritage culturel algérien, y compris les monuments historiques.

« Notre mission est de sauvegarder et de valoriser la riche culture algérienne à travers des initiatives novatrices et captivantes », écrivent les auteurs de l’initiative, qui se disent animés par leur « passion pour la culture algérienne », sur le site internet dédié à la nouvelle organisation, protectheritagedz.com.

 Dans leur plan d’action, il est prévu la création d’espaces de dialogue et d’éducation « où chacun peut découvrir et apprécier les divers aspects de notre patrimoine culturel », ainsi que la mise en place d’événements, de programmes éducatifs et de campagnes de sensibilisation. 

PHD ambitionne de protéger et valoriser l’héritage algérien

« Stimuler la créativité et consolider les liens intergénérationnels » est le crédo de ces défenseurs de la culture algérienne qui ne manquent pas d’ambition. Leur objectif, assurent-ils, est de faire en sorte que le patrimoine algérien soit « célébré » et devienne une « source d’inspiration à l’échelle mondiale ».

« Nous aspirons à un monde où chaque personne reconnaît et célèbre la diversité et la richesse de notre héritage », indiquent-ils, tout en œuvrant à « tisser des liens interculturels robustes », afin de favoriser la « compréhension » et « le respect mutuels » entre les communautés.

Cette initiative vient en appoint aux efforts des autorités pour protéger et valoriser le patrimoine algérien.

Le 18 avril dernier, la ministre de la Culture Sonia Mouloudji a annoncé le dépôt auprès de l’UNESCO d’un dossier pour l’inscription du zellige comme patrimoine immatériel national. L’Algérie compte 11 éléments de son patrimoine inscrits à l’Unesco, a fait savoir la ministre.

Le zellige a suscité une énorme polémique lorsque le Maroc a contesté, en novembre 2022, l’utilisation de ces motifs inspirés d’un palais de Tlemcen pour la confection d’un maillot de parade pour l’équipe d’Algérie de football.

Plus récemment, en février dernier, les Marocains ont provoqué la fermeture par Les Galeries Lafayette à Paris d’un stand dédié aux produits maghrébins, à cause de leur forte contestation d’un plat maghrébin, le Sellou, présenté par l’Algérienne Sherazade Laoudedj.

  • Les derniers articles

close