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Stage de la Mauritanie financé par le Maroc ? La Fédération mauritanienne répond

Stage de la Mauritanie financé par le Maroc ? La Fédération mauritanienne répond

L’Algérie et la Mauritanie s’affrontent ce mardi 23 janvier à 21h dans une rencontre décisive pour la qualification au deuxième tour de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire. Ce match entre les deux voisins maghrébins est précédé d’une grosse polémique inattendue.

Mathématiquement, les deux sélections ont encore des chances de se qualifier. L’Algérie, avec deux points au compteur, peut se contenter d’un nul pour passer. La Mauritanie est en revanche condamnée à gagner après avoir perdu ses deux premières rencontres.

Sur le papier, les Verts de Djamel Belmadi partent favoris, mais il faudra faire très attention car l’équipe mauritanienne est capable de créer la surprise. Face au Burkina Faso, elle ne s’est incliné que dans les derniers instants du match, sur penalty. Elle a aussi marqué deux jolis buts à l’Angola (2-3).

Bien qu’il n’y ait aucun antécédent d’animosité entre les deux sélections, la fédération mauritanienne a lancé les hostilités à la veille de la rencontre. En cause, des « rumeurs » de certains médias algériens affirmant que c’est une fédération étrangère (marocaine) qui a pris en charge les frais de préparation de l’équipe de Mauritanie en Tunisie ainsi que son séjour en Côte d’Ivoire.

La fédération mauritanienne dément des « rumeurs » de certains médias algériens

Dans un communiqué rendu public lundi 21 janvier au soir, la FFRIM affirme que cette rumeur, qui est « malheureusement largement diffusée », est « dénuée de tout fondement » et « totalement fausse ». Aussi, la fédération mauritanienne appelle à la « prudence » face à ces fausses informations dont l’objectif est « la déstabilisation de l’équipe nationale à la veille d’un match décisif ».

Selon les « rumeurs » que dément donc la FFRIM, la prise en charge dont aurait bénéficié l’équipe mauritanienne de la part du Maroc comprendrait l’hébergement, le transport aérien et la fourniture d’équipements sportifs.

« Il est évident pour le gouvernement mauritanien et la FFRIM que la question du financement des équipes nationales est une affaire souveraine qui ne fait l’objet d’aucune discussion », lit-on dans le communiqué. C’est pourquoi, assure la FFRIM, elle « n’a jamais accepté -et ne le fera jamais- qu’une partie, quelle qu’elle soit, ne s’immisce dans la prise en charge des équipes nationales ».

Sur les réseaux sociaux, des supporters et observateurs mauritaniens dénoncent également certaines déclarations entendues dans certains médias algériens et perçues comme méprisantes. C’est le cas des propos tenus par l’ancien joueur Amine Aksas sur la chaîne El Heddaf TV, estimant que si l’Algérie ne parvient pas à battre la Mauritanie, elle devra « arrêter le football ».

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