Hassen Khelifati est en colère contre le centre anti-cancer de Béchar et dénonce la  discrimination entre les secteurs privé et public dans les assurances en Algérie.

Au cœur de cette affaire, un avis de consultation lancé par cet hôpital pour le choix d’un assureur pour assurer ses biens et son parc automobile.

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Le patron de la compagnie Alliance assurances accuse les responsables de ce centre anti-cancer de violer les lois de la République.

« Les responsables au niveau de cet établissement violent les lois de la République et les orientations du président de la République et du Premier ministre sur l’entreprise algérienne » sur le traitement « sans distinction de statut public ou privé », a écrit Hassen Khelifati dans un post publié mercredi sur Facebook.

Pour expliquer sa colère, Hassen Khelifati donne un exemple précis : l’exigence par cet hôpital d’un « capital minimum de 10 milliards de dinars pour concourir », est une « élimination de facto » des compagnies d’assurance du secteur privé algérien de « manière flagrante et illégale ».

« C’est une violation des droits à la concurrence saine et loyale des entreprises privées algériennes », proteste-t-il.

Hassen Khelifati : « La bonne voie pour une Algérie nouvelle… »

Hassen Khelifati rappelle que la loi algérienne est claire : « Le capital minimum exigé d’une compagnie d’assurance est de 2 milliards de dinars ».

Le patron d’Alliance assurances rappelle aussi que la discrimination entre les entreprises algériennes est « interdite par la loi » et elle va à « l’encontre de la volonté » du président de la République et des « orientations » du Premier ministre pour la « non-discrimination, le monopole, la hogra institutionnelle, la concurrence déloyale et la violation des lois de la République ».

Hassen Khelifati espère des « autorités publiques nationales et locales une intervention pour remettre les choses à l’endroit et rétablir l’application stricte de la loi ».

Ce jeudi, le patron d’Alliance assurances est revenu à la charge, toujours sur Facebook, en affirmant que « tous les pays les plus développés ont vu leur croissance s’accélérer grâce au secteur privé ».

Hassen Khelifati, qui a maintes fois dénoncé la discrimination dont sont victimes les compagnies privées du secteur des assurances, soutient que la « bonne voie pour une Algérie nouvelle, c’est un marché interne économiquement libre ».