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Algérie – Maroc : « Les problèmes ont commencé en 1957 »

Algérie – Maroc : « Les problèmes ont commencé en 1957 »

L’Algérie n’entretient plus de relations diplomatiques avec le Maroc depuis le 24 août dernier. Après une série d’ « actes hostiles » de la part du Royaume, l’Algérie a décidé de rompre ses relations, qui étaient déjà extrêmement réduites, avec le Maroc.

Le conflit au Sahara occidental n’est pas le seul sujet de discorde entre les deux pays. L’Algérie et le Maroc entretiennent des relations compliquées depuis longtemps, à cause notamment des visées expansionnistes du Makhzen.

 

 « Les problèmes avec le Maroc ont commencé en 1957. Tout est basé sur les ambitions territoriales » du Makhzen, a expliqué Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur et président de l’Association des anciens du MALG (ministère de l’armement et des liaisons générales), le service de renseignement algérien durant la guerre de libération nationale.

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« Si vous êtes indépendants, c’est grâce au  peuple algérien »

Dahou Ould Kablia, qui s’exprimait ce mardi au Forum du quotidien El Moudjahid, a ajouté que le défunt président du parti nationaliste marocain « Istiqlal » Allal El Fassi, décédé en 1974, a été le « premier à ouvrir le feu » contre la révolution algérienne.

 « Il a dit que c’est l’Algérie veut l’aide du Maroc » dans sa lutte pour l’indépendance, la « moindre des choses est de nous restituer, ou de nous permettre de reprendre nos terres qui ont été spoliées. Pour lui, les frontières du Maroc s’étendent de Saint-Louis au Sénégal  jusqu’à Saidia, en passant par Béchar, Adrar, Tindouf et même la Mauriatanie », a détaillé l’ancien ministre de l’Intérieur.

Dahou Ould Kablia a poursuivi en précisant que les responsables algériens ne lui ont pas répondu. sur le champ. « Les nôtres ne lui ont pas répondu pour ne pas envenimer la situation », a-t-il dit, en ajoutant qu’au congrès de Tanger, les Marocains sont revenus à la charge.

La réponse algérienne est arrivée au congrès de Tanger au Maroc, en avril 1985. Ce congrès avait réuni les partis d’Istiklal (Maroc), Néo-Destour (Tunisie) et FLN (Algérie). « N’oubliez pas que si vous êtes indépendants, c’est grâce à la lutte du peuple algérien », a témoigné Dahou Ould Kablia, qui a fait partie du MALG.  

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