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Affaire Belmadi : l’Algérie face à la pénurie de sélectionneurs

Affaire Belmadi : l’Algérie face à la pénurie de sélectionneurs

L’affaire du départ de Djamel Belmadi du poste de sélectionneur national qui continue d’alimenter les polémiques sur la situation du football algérien, a dévoilé la pénurie criante de sélectionneurs algériens, du moins aux yeux du public.

Plusieurs noms ont été annoncés par les spécialistes pour succéder à celui qui a offert à l’Algérie sa deuxième étoile africaine en 2019.

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont aussi établi leurs short lists de sélectionneurs capables de redresser l’équipe nationale, qui reste sur trois échecs cuisants en deux ans : l’élimination dès le premier tour de la CAN 2021 au Cameroun en janvier 2022, des barrages du Mondial 2022 en mars 2022 et de la phase de groupes de la CAN 2023 en janvier 2024 en Côte d’Ivoire.

Football : l’Algérie confrontée à une pénurie de sélectionneurs

Pour remplacer Belmadi, plusieurs noms parfois célèbres comme Zinedine Zidane qui a gagné trois fois de suite la Ligue des champions avec le Real Madrid (2016, 2017 et 2018), ont été avancés. De parents algériens, le champion du monde 1998 a décliné l’offre algérienne. Du coup, les regards se tournent vers le Français Hervé Renard, un connaisseur du football africain, pour avoir entraîné plusieurs sélections africaines.

L’actuel sélectionneur de l’équipe de France féminine de football connaît aussi le football algérien pour avoir entraîné l’USM Alger. Le choix porté sur Hervé Renard s’explique peut-être par le profil de ce sélectionneur qui est souvent appelé pour des missions de courtes durées.

Il a dirigé l’Arabie saoudite durant le Mondial 2022 et permis à la Zambie de gagner sa première et unique CAN en 2012. On parle aussi du retour éventuel du Bosnien Vahid Halilhodzic qui a mené les Verts vers une qualification historique aux 8es de finale du Mondial 2014.

Dans les listes de successeurs potentiels de Belmadi, il n’y aucun sélectionneur algérien. Une anomalie dans un pays où le football est le sport roi. L’Algérie est une grosse cylindrée du football africain, avec deux CAN (1990 et 2019) et quatre participations honorables aux coupes du monde (1982, 1986, 2010 et 2014).

Ces clubs comme la JSK et l’ESS ont gagné plusieurs coupes d’africaines et l’Algérie a produit par le passé des joueurs de grande qualité dont une partie s’est reconvertie dans le métier d’entraîneur.

Pourtant, et malgré cette richesse, aucun Algérien n’est avancé pour succéder à Belmadi. N’y a-t-il pas vraiment une ancienne gloire des Verts qui peut diriger l’équipe nationale ?

Cette pénurie de sélectionneurs est alarmante. Le football algérien qui peine à produire des joueurs de qualité capables d’alimenter l’équipe nationale doit se résoudre à importer les sélectionneurs.

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