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À Athènes, une parlementaire algérienne recadre des Israéliennes sur l’attaque du 7 octobre

À Athènes, une parlementaire algérienne recadre des Israéliennes sur l’attaque du 7 octobre

De gros mensonges sont entretenus par les Israéliens et leurs alliés à propos de l’opération « Déluge d’Al Aqsa » lancée le 7 octobre dernier par le Hamas palestinien. Une parlementaire algérienne, ancienne interprète du président Abdelaziz Bouteflika, a remis les choses à leur endroit devant des députés israéliennes.

La propagande israélienne soutient sans preuves que des femmes ont été violées et des bébés décapités par les combattants du Hamas pendant l’attaque du 7 octobre.

Bien que cette version soit largement remise en cause par de nombreux observateurs indépendants à cause de l’inexistence de preuves, les Israéliens y tiennent toujours afin de justifier leurs crimes dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a tué plus de 32.000 civils palestiniens, dont plus de 13.000 enfants, dans l’enclave palestinienne.

Lors d’une conférence de femmes parlementaires mondiale tenue à Athènes (Grèce), mercredi 20 mars, des déléguées israéliennes ont de nouveau accusé les combattants du Hamas d’avoir perpétré des viols sur des femmes israéliennes le 7 octobre. « Elles sont allées à une fête et elles ont été violées collectivement », a accusé la députée israélienne, Pnina Tamano-Shata.

« Aucun viol n’a eu lieu là-bas » : une parlementaire algérienne dément la propagande israélienne

La parlementaire algérienne, Hafida Benchehida, 85 ans, l’a alors interrompue pour lui signifier sèchement : « Aucun viol n’a eu lieu là-bas ! ». La réplique de la représentante algérienne a donné lieu à une vive altercation et l’échange a été repris par de nombreux médias israéliens, dont i24 News et The Jerusalem Post.

Mme Benchehida était présente à la rencontre en sa qualité de membre du Réseau des femmes parlementaires arabes, initié par l’ONU.

Hafida Benchehida est connue pour sa maîtrise des langues étrangères. Diplômée de l’Université de Genève, elle maîtrise six langues et parle couramment trois autres. Elle a été notamment l’interprète de l’ancien président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors de ses déplacements à l’étranger ou à l’occasion de visites en Algérie de chefs d’État étrangers.

Membre du Conseil de la Nation (Sénat), elle a notamment siégé dans la commission des questions juridiques et administratives et celle des droits de l’homme.

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